Patrimoine de Bordeaux

Patrimoine Culturel

En Gironde, la qualité et la diversité des sites patrimoniaux offrent à l’amateur de belles pierres et au curieux de patrimoine un fabuleux territoire de découverte : On recense, 941 édifices protégés au titre des Monuments Historiques dont 239 sont classés, parmi lesquels figurent des sites exceptionnels comme l’église monolithe de Saint-Emilion, le phare de Cordouan, la citadelle de Blaye, ou encore la collégiale d’Uzeste où repose Bertrand de Got, le pape Clément V. Pays d’art roman, la Gironde concentre un très important patrimoine religieux des XIe et XIIe siècles. Il suffit d’emprunter l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle pour s’en convaincre (à voir l’abbaye de la Sauve-Majeure). Il n’est pas un village qui ne possède pas un trésor roman, en parfait état de conservation : Blasimon dans l’Entre-Deux-Mers, Moulis dans le Médoc, Saint-Pierre-de-Mons en Sud Gironde, Saint-Georges-de-Montagne dans le Libournais, Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres à Soulac, etc… Du moyen-âge, la Gironde conserve un précieux patrimoine monumental dont les édifices se visitent toujours, tel le château de Roquetaillade à Mazères, dans le Sud Gironde. Le Carnet culture & patrimoine du Comité Départemental du Tourisme de la Gironde présente une sélection de ces sites.

LES BASTIDES DE GIRONDE

Conçues comme leurs voisines du Lot-et-Garonne autour d’une place carrée à arcades, les villes bastides ont de tout temps constitué un espace d’échange, de partage et de rencontre. Parmi les bastides de création anglaise, seule une est de création française : Sainte-Foy-La-Grande, fondée en 1255 par Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis. Aujourd’hui, les bastides accueillent les marchés ou les foires perpétuant ainsi la tradition des manifestations commerciales : Blasimon, Cadillac, Créon, Libourne, Monségur, Pellegrue, Sainte-Foy-La-Grande, Saint-Macaire, Sauveterre-de-Guyenne…
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L’ART EN GIRONDE

Peinture : Le peintre Léo Drouyn fit partie de l’Ecole de Barbizon, mouvement artistique du milieu du XIXe siècle, qui magnifia le paysage et la nature. Artiste & savant né à Izon en 1816, il a constitué pendant 40 ans, un fonds iconographique exceptionnel sur le patrimoine aquitain et girondin avec plus de 3 000 dessins et près de 1 550 gravures. Il a surtout dessiné les monuments et les paysages de Gironde et il fut le premier à mettre en avant la richesse du patrimoine roman girondin en qualité de dessinateur attitré de la Commission des Monuments Historiques de la Gironde. Il fut l’un des meilleurs spécialistes de l’architecture médiévale, dont il grava les principaux monuments de sa région : églises, châteaux, abbayes à l’eau-forte (procédé de gravures) pour illustrer ses ouvrages.

Cinéma : De nombreux films ou scènes ont été tournés en Gironde. A Bordeaux, parmi les plus connus, on retrouve la scène sur les quais dans Le Corniaud, la Reine Margot, Mauvaise passe de Michel Blanc avec Daniel Auteuil, Les Fugitifs de Francis Veber avec Gérard Depardieu, Balzac de Josée Dayan avec Jeanne Moreau… D’autres tournages : La Fleur du Mal de Claude Chabrol, tourné en partie à Arcachon ou Camping avec Franck Duboscq et Gérard Lanvin, Merci la vie de Bertrand Blier à Lacanau, Le Pacte des Loups à Mazères, J’ai épousé une ombre à Pauillac, Mauvaise Passe à Saint-Emilion, Le salon de musique au château Cos d’Estournel à Saint-Estèphe, A ce soir, tourné à Uzeste, ou encore la scène finale du Grand Appartement avec Pierre Arditi et Laëtitia Casta au Mimbeau, à Lège-Cap-Ferret. En 2010, tournage d’une fiction au Château de Bouilh : la Maison des Rocheville. Plus d’informations sur le site de Aquitaine Image Cinéma, mis en place par la région Aquitaine pour promouvoir et accompagner les tournages locaux : https://aquitaine-image-cinema.fr.

TRADITIONS ET MODE DE VIE

A Bordeaux, on parle le «bordeluche» : mélange de patois, de français et d’argot, c’est le parler populaire de Bordeaux. C’est aux Capus (le marché des Capucins) qu’il faut se rendre si l’on veut entendre quelques expressions de ce langage chatoyant qui sert essentiellement à s’invectiver par-dessus les étals. Il a laissé des traces dans la langue quotidienne, aussi bien dans le vocabulaire (chocolatine pour pain au chocolat et poche pour sac) que la prononciation ou l’accentuation (comme les « S » finaux : moinsse au lieu de moins).

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